Ivana Adaime Makac

Crottin de vers à soie, débris de feuilles de mûrier, formes en polystyrène récupérés de projets antérieurs, liant acrylique. Dans un geste qui relève de l’ordre de la relique, Ivana Adaime Makac collecte, conserve chaque année les excréments et restes de repas que ses vers à soie ont produit au cours de leur cycle de vie.

Ces résidus organiques, friables et éparses deviennent une matière première pour composer des assemblages. Il y a un contrepoint qui s’opère entre le caractère de ces résidus et la rigidité des formes  géométriques qu’ils vont épouser, recouvrir. L’agencement de ces formes suggèrent un rapprochement au genre des natures mortes.