Caresser l’histoire, documentation, photographies de terrain et recherche imprimés sur PVC et tissus, sculptures de graines carbonisées par soufflage
de cristal, en cours depuis 2019.
Depuis 2019, Jade Tang se rend sur des chantiers d’aménagement urbain où ont lieu des fouilles d’archéologie préventive. Tour à tour, ce sont les pelleteuses, les pioches, les truelles et les brosses qui viennent caresser les strates de l’histoire. Résidus de végétaux et vestiges de vies antérieures s’entremêlent aux racines des arbres vivants. Face à leurs présences récurrentes, l’artiste se concentre sur la place des végétaux dans les chantiers et à travers l’histoire. Vivants ou non, ils témoignent de nos relations à l’environnement et racontent comment nous l’habitons, le modifions, le cultivons.
Pour l’exposition, Jade Tang présente un corpus de pièces mêlant documentation et réalisations plastiques liées au projet Caresser l’histoire : témoignages des terrains de fouille ou travail post-fouille, étude de graines carbonisées par les carpologues, stratigraphie de fosses d’arbre, expérimentation sur l’activité biologique du sol. L’artiste révèle les secrets du sol, porteur d’histoires passées et de la vie des micro-organismes qui l’habitent et le façonnent.



Crédit | Tenderfluid #Honkytonkfields